Coronavirus : c'est quoi ?
Qu'est-ce que le Coronavirus COVID-19 ?
Il s'agit d'un virus "couronné" c'est- à dire qu'il est entouré d'une couronne, lui offrant une certaine protection, on suppose d'ailleurs que cette couronne lui permet de rester actif plus longtemps dans l'air et sur des surface neutres. Selon les dernières estimations, le Coronavirus COVID 19 serait capable de garder son activité en dehors d'un corps-hôte de 12h à 3 jours, mais cela reste très imprécis.
Les coronavirus sont donc un groupe de virus enveloppés causant des maladies chez les mammifères et les oiseaux. Il se logent généralement des les poumons, et s'y développent.
Les coronavirus ont normalement un hôte animal spécifique (mammifères ou oiseaux ou reptiles selon leur groupe) mais ils peuvent parfois changer d'hôte à la suite d'une mutation. De telles mutations ont causé les graves épidémies de SRAS de novembre 2002, de MERS en 2012 et celle du coronavirus de 2019-2020.
Pour les curieux qui aiment les mots encore plus compliqués :
Ce virus enveloppés est constitués d'une enveloppe virale entourant une capside hélicoïdale qui contient le brin d'ARN. La taille du génome de ces virus varie d'environ 26 à 32 kilobases, valeurs parmi les plus élevées chez les virus à ARN.
Les coronavirus ont en commun des protéines désignées par une lettre indiquant leur localisation : S (protubérances), E (enveloppe), M (membrane) et N (nucléocapside). Certains, notamment ceux du sous-groupe A du genre Betacoronavirus, ont une protéine HE (hémagglutinine estérase (en)) caractéristique. Le coronavirus du SRAS présente en outre sur la protéine S un site de liaison spécifique à l'enzyme de conversion de l'angiotensine 239 qui lui sert de point d'entrée dans la cellule hôte.
Quand l'épidémie aurait-elle débuté ?
Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau Coronavirus. La maladie provoquée par ce Coronavirus a été nommée COVID-19 par l’Organisation mondiale de la Santé - OMS.Depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie touche désormais 137 pays sur une zone étendue.
La transmission interhumaine des coronavirus se fait principalement par les gouttelettes ou aérosols respiratoires expectorées par une personne infectée (via la toux, les éternuements, des postillons, ou parfois par le simple fait de parler fort ou en criant) quand les particules virales sont inhalées par une personne se trouve à proximité.
Quels traitements ?
Comme tous les virus, le coronavirus est insensible aux antibiotiques et aux Préparations bactériophagiques ; ces derniers ne peuvent être utiles que contre les surinfections bactériennes, secondaires à la maladie.
Dans le cas du SARS-CoV, les traitements souvent utilisés pour tenter d'enrayer l'épidémie ont été : la ribavirine, un analogue de nucléotides ; des anti-inflammatoires stéroïdiens ; et, après identification formelle du pathogène et des criblages de sensibilité, l'interféron-alpha et des inhibiteurs de protéases.
Leur efficacité est encore sujette à caution. Aucun n'a fait l'objet d'une étude clinique adéquate : beaucoup des études disponibles ne permet pas de conclusions car elles ont été réalisées sur de petits nombres de sujets ou sans protocole ou dose fixe. Certaines indiquent même que ces traitements pourraient avoir nui à l'éradication du virus37.
La chloroquine a été suggérés, mais son efficacité prouvée in vitro, n'est pas encore démontrée in vivo (chez l'homme en conditions réelles). Et mal dosée, elle peut provoquer des atteintes rétiniennes parfois irréversibles.
Depuis le 2 mars 2020, les autorités chinoises travaillent en partenariat avec l'entreprise Gilead Sciences sur un essai de traitement pour patients infectés, dont les résultats ne sont pas encore connus.
Vaccins : l'éradication rapide de l'épidémie de SRAS précédente n'a pas laissé place à beaucoup d'essais cliniques. Des vaccins à base de virus inactivé, et d'autres fondés sur les protéines S et N, sont à l'étude depuis plusieurs années