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Un modèle d'embryon humain créé en laboratoire !

Un modèle d'embryon humain de 14 jours a été créé par des chercheurs israéliens sans recourir aux gamètes. Une avancée qui devrait permettre de faciliter les recherches sur les embryons, souvent confrontées à l'éthique.




"Il s'agit du premier modèle d'embryon qui présente une organisation structurelle des compartiments et une similarité morphologique avec un embryon humain au 14e jour", a déclaré le professeur Jacob Hanna, qui a dirigé l'étude publiée dans la revue Nature ce mercredi, à la BBC.


L'objectif? Pouvoir intensifier les recherches sur les premiers moments de la vie humaine encore mal compris par les scientifiques sans recourir aux embryons humains. Ce qui pose des problèmes juridiques, éthiques et techniques.


Plus précisément, cela servirait à se pencher sur les maladies héréditaires, génétiques, de lutter contre les fausses-couches, d'améliorer les taux de réussite de la fécondation in-vitro ou encore de vérifier la compatibilité de médicaments avec la grossesse.


Pour parvenir à ce modèle d'embryon, qui ressemble visuellement presque comme deux gouttes d'eau à celui d'un humain de 14 jours, les chercheurs sont partis de cellules souches capables de se transformer en différents types de cellules. Et donc de recréer les quatre types de cellules présentes aux premiers stades de l'embryon humain.

Sur les 120 cellules souches mélangées, environ 1% ont commencé à s'assembler spontanément. Ce qui laisse toutefois 99% d'échec.

Le développement de cet embryon modèle a été limité à 14 jours, la limite légale dans de nombreux pays pour la recherche sur les embryons humains.


Un "modèle d'embryon" compatible avec une grossesse ?


Si cette avancée scientifique vise à surpasser un problème éthique, elle soulève une autre question: serait-il possible de parvenir à une grossesse avec ces modèles d'embryons?


La réponse est non. "Ce modèle d'embryon ne pourrait pas se développer s'il était transféré dans un utérus, parce qu'il contourne l'étape nécessaire pour s'attacher à la paroi de l'utérus", a affirmé le Dr Peter Rugg-Gunn qui étudie le développement embryonnaire à l'Institut Babraham au Royaume-Uni, au Guardian.


Info par BFMTV

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